DES AMOGNES AU SENEGAL

Compte-rendu de l’Assemblée Générale du 3 Février 2012.

Bilan moral (Maryvonne Valentin)

La Présidente retrace les activités de l’année 2011 :

*la soirée sénégalaise du 8 Avril, particulièrement réussie avec 66 convives

*le voyage à Diofior du 6 au 16 Décembre pour 4 membres du Conseil d’Administration. L’objectif de ce voyage étant une action au Centre de Santé ; ils ont procédé à la rénovation des 2 chambres post-accouchement pour un coût de 140€ à la charge exclusive de l’association.

*la vente de calendriers

*une pub dans le bulletin de la Communauté de Communes des Amognes paru en Janvier

Le bilan moral est accepté sans réserve.

Bilan financier (Béatrice Lay)

Le bilan fait ressortir un bénéfice de 669,75€, avec 968,47€ en caisse au 31/12/2011 contre 298,72€ un an plus tôt.

Le bilan financier joint au présent compte-rendu est accepté sans réserves.

Conseil d’Administration 2012.

La Présidente informe l’Assemblée de la démission pour convenances personnelles de Françoise Boulmer et Thierry Radin.

La composition du Conseil d’Administration 2012 est la suivante :

Présidente : Maryvonne VALENTIN         Vice-Président :Charles Wahl

Trésorière :  Béatrice LAY                      Trésorière Adjointe : Sabine FOUGERE

Secrétaire : Bernard VALENTIN              Secrétaire Adjointe : Annick WAHL

Membres actifs :  Marie-Thérèse CORLAY,  Jean-Yves CORLAY,  Françoise RADOUX.

El Ali Haidar  Itinéraire d'un écologiste au Sénégal             paru en 2010    lu en février 2011

Avant de dire quoi que ce soit sur ce livre je voudrais demander au lecteur qui a l'occasion d'approcher Haidar et que le hasard aura conduit à mon blog, de transmettre mon sentiment d'admiration à cet homme à la lucidité, à l'engagement, et à l'action incommensurables, et qu'il lui dise qu'il faut encore convaincre les jeunes des villages que la vraie vie n'est certainement pas dans l'exode vers DAKAR ni dans l'expatriation vers l'Europe, mais dans l'harmonie avec leur environnement qu'ils se doivent de faire fructifier avec des techniques plus élaborées mais avec des objectifs raisonnables. 

Je veux aussi remercier Bernadette Gilbertas pour cette lecture que j'ai reçue comme un cadeau et que je recommande à double titre aux lecteurs de mon blog  pour s'en emparer d'abord,   mais aussi pour l'offrir s'ils ont un cadeau ciblé à faire.

Haidar El Ali est une des grandes figures écologiques de l'Afrique de l'Ouest.  Animé par une conviction et une volonté inébranlable, cet homme lutte chaque jour afin de préserver l'environnement de son pays, condition de survie essentielle pour ses compatriotes.

Pour préserver la mer et ses ressources, les rivières et les forêts nourricières, il agit sans relâche, de l'Océanium qu'il dirige ou aux quatre coins du Sénégal qu'il sillonne sans cesse dans l'objectif de convaincre, débattre, organiser, aider, ... C'est ainsi que des villages entiers se mobilisent pour replanter la mangrove (déjà plus de 40 millions de palétuviers plantés dans les deltas du Saloum et de Casamance), semer des pépinières d'arbres fruitiers, organiser des microcrédits environnementaux, bannir la surpêche et les pêches illégales, lutter contre la destruction des bois locaux, ou la disparition des lamentins ...

Sous la plume de Bernadette Gilbertas, le portrait de cet homme bouillonnant s'anime. Sa générosité, ses coups de gueules et ses réussites, car partout où il passe naissent des actions concrètes et durables.

je ne pense pas que l'auteure m'en voudra d'ajouter ici un paragraphe de sa présentation du Sénégal (page  262) qui apportera d'autant plus un éclairage sur l'économie qu'elle intitule :         Économie à vau-l’eau

. . . . . Mais la vie est dure pour les enfants de ce pays qui ne produit ni richesses minières, ni pétrole, à l’exception du phosphate et qui pourtant reste l’Etat le mieux nanti de l’Afrique de l’Ouest. L’agriculture, quoique primitive et soumise aux aléas climatiques, reste le secteur principal de l’économie et fait vivre un habitant sur deux : arachide favorisée par la colonisation, riz en plein essor en Casamance, maraîchage dans la région des Nyaes, le long du littoral au nord de DAKAR. Pratiquée  par les Lébous et les Sérères, la pêche artisanale est encore la première source de devises. Mais le pays subit une exploitation tout à fait abusive des ses ressources halieutiques et forestières. Poussés par l’exode rural lié aux vagues de sécheresse  des années 70 et par l’effondrement de la culture de l’arachide, agriculteurs et éleveurs affluent de tout le pays pour tenter leur chance en ville . . . . .

Pour compléter la présentation du héros du livre qui pour moi est un héros au sens premier du terme, je recommande au lecteur curieux ou séduit le DVD VUduciel un documentaire de YANN ARTHUS-BERTRAND qui nous emmène au Sénégal à la rencontre de Haidar El Ali par lequel lui aussi a été beaucoup impressionné : "un Sénégalais à la personnalité rayonnante qui dédie sa vie à la préservation des ressources naturelles de son pays"

Pages à paraître prochainement :

suite de l'exposé de ma documentation : livres lus, textes et sites consultés, échanges personnalisés, et projets de lecture

[ livres  lus déjà présentés sur le blog :          l'Afrique Noire est-elle maudite ?       L'AIDE  FATALE                 El Ali itinéraire d'un écologiste au Sénégal   ]

[ livres  lus présentés prochainement :    GEOGUIDESénégal                  le Sahel reverdira                  AFRIQUE les petits projets de développement sont-ils efficaces?    Dieu n'est pas un paysan ]

nouvelles cartes

le micro crédit, une panacée ?

préparation du  voyage au SENEGAL en 2012 avec "deux mains...le monde solidaire", quels seront les nouveaux partants?

                                         questionnez-moi        charles.wahl@laposte.net     je vous répondrai

Nguéniène est un petit bourg à une quinzaine de kilomètres de Diofior,

Maryvonne s'y est rendue en charette le jour du marché, accompagnée par nos camarades sénégalais ; elle voulait voir l'intérêt que présente cette excursion qu'elle compte intégrer dans l'organisation du prochain voyage ... 

que nous projetons de faire en 2012 dans le cadre du tourisme solidaire,  et vous, qu'en pensez-vous?

Les photos sont celles de Maryvonne, l'album  - qu'elle trouve finalement un peu chargé -  a été réalisé par elle . Changez vous les idées, cliquez !    puis relisez la présentation 04 :  "2mains  . . . . . le monde solidaire"  ;  enfin venez à l'Assemblée Générale de l'association, simplement par curiosité, ou pour en savoir plus, vous serez bien accueillis, et  vous ne serez pas obligés de nous suivre pour autant (voir page précédente).

Marché de Nguéniène 2011 29 janv. 2012 de maryvalentin   Afficher l'album Voir le diaporama

L'AIDE  FATALE    de Dambisa MOYO   paru en 2009, traduit de l'anglais et disponible depuis 2010,   lu en 2011 

"Mettre en cause le bien-fondé des milliards d’euros déversés chaque année en Afrique est sacrilège . . . . . Au cours des cinquante dernières années, le montant total de l’aide au développement transférée des pays riches vers l’Afrique s’élève à plus d’un trillion de dollars (mille milliards) . . . . .

Ceci a-t-il permis de faire reculer la pauvreté ? Non, répond l’auteur. Au contraire, l’aide au développement . . . .

Ce n’est donc pas un hasard si, selon l’auteur, entre 1970 et 1998, c’est-à-dire durant la période au cours de laquelle l’aide au développement était au plus haut, la pauvreté a augmenté de 11% à 66%. Au fond, l’aide souffre d’un défaut essentiel : elle détruit les incitations à évoluer, à se réformer et à se développer . . .

Dambisa MOYO est née et a grandi en Zambie. Elle est diplômée en économie d'Oxford et de Havard. Elle a travaillé pour la Banque mondiale . . .  . . dans ce livre provocateur et implacablement documenté, Dambisa MOYO affirme que l'assistance financière a été et continue d'être pour une grande partie du monde en développement un total désastre sur le plan économique, politique et humanitaire  . . . . ."

 [ modeste connaisseur du SENEGAL - aussi bien que de l'économie -  j'ose néanmoins  proposer à quiconque est sensible à l'idée de Développement, de prendre connaissance de l'investigation qui fait l'objet de ce livre avant d'avancer le moindre petit don   si la visibilité de son utilisation n'est évidente,

et fais observer, tout aussi modestement, aux visiteurs de mon blog  qu'il n'y a pas de futilité à faire la différence entre Aide humanitaire d'urgence ( tsunami en 2004, séisme en Haïti en 2010, Japon 2011 ) et Aide au Développement, ainsi qu'entre les concepts de consommation, d'investissement, et de développement durable.  C'est entre autre la confrontation de ces concepts avec des réalités sénégalaises  qui m'a inspiré l'idée de créer le Blog, en espérant que vous, lecteurs , entameriez un débat qui ferait progresser nos idées à tous.  Charles ]

                            quelques vues  de l'agglomération pour vous aider  à imaginer Diofior

après l'annonce par mail du 23 janvier de Dominique DEQUIEDT qui exprime en quelques mots son soulagement de voir enfin l'huilerie en état de marche,

 je vous propose à tous la lecture du courrier que m'envoie ce soir ( 24 janvier 2012 ) Mamadou SARR, premier adjoint au maire de Diofior                                             l'huilerie fonctionne,

Bonjour Charles,

C’est toujours un plaisir de te lire. J’ai la conviction profonde que tes diverses interrogations sont motivées par le souci de réussir cette coopération. C’est donc pour moi une obligation de dire exactement le fond de ma pensée,  car ce souci est partagé. Ayant été à l’origine des contacts entre Anlézy et Diofior, c’est un devoir pour moi d’aller dans le sens de tout ce qui peut favoriser cette réussite.

Concernant l’huilerie le local est fonctionnel. L’installation électrique est faite bien que la Société nationale d’électricité ne nous ait pas encore installé un compteur. Le démarrage de la trituration s’est fait avec l’utilisation du groupe électrogène. Donc, quand Dominique dit que l’huilerie fonctionne, c’est bien une réalité. Le seul problème, c’est que la production arachidière n’a pas été fameuse cette année et il est fort probable que l’on marque un arrêt par rupture de stock dans les ménages. Nous avons décidé lors d’une réunion tenue le samedi 21 janvier à l’huilerie de continuer le travail à façon jusqu’en fin février au moins, le temps d’avoir l’agrément du Ministère du Commerce. L’institut de technologie alimentaire (ITA) va nous accompagner dans le cadre d’un contrat de formation et de suivi technique.  Un échantillon sera envoyé à l’ITA pour contrôle, après quoi nous confectionnerons un  dossier qui sera envoyé au ministère du commerce pour obtenir cette agrément.

De même La Stratégie de Croissance accélérée (SCA) va accompagner le projet. Dominique a déjà tenu une réunion avec le ministre en charge de ce secteur le jeudi 19/01. Le vendredi 27/01, je dois participer à une réunion de la SCA pour défendre le projet, Dominique devant revenir en France le même jour. La SCA a décidé de faire de Diofior le deuxième pôle d’expérimentation de son programme, avec comme catalyseur l’huilerie qui va produire du tourteau pour le bétail. C’est pour dire qu’il y a un grand vent d’optimisme créé par l’huilerie. Dominique pourra te confirmer tout cela. Quand tu reviendras à Diofior, tu verras que les choses bougent grâce à la coopération en cours.

L'AFRIQUE NOIRE  est-elle maudite ?            paru en 2010              lu en déc 2010, relu en déc 2011

      J'ai lu ce livre tout de suite après le retour de mon premier séjour au SENEGAL, j'avais à ce moment-là une foultitude d'interrogations, et c'est en parcourant le journal LeMonde que j'ai appris sa toute récente parution ; la présentation et le commentaire du journal m'indiquaient que je trouverai là des réponses, et ce fut le cas. Entre temps j'ai consulté de nombreuses fois Internet, j'ai lu d'autres livres sur le Sahel, des articles divers, et suivi l'actualité politique du SENEGAL, et, au retour de mon deuxième séjour, de nouveau assailli par d'anciennes et de nouvelles interrogations, j'ai repris le livre pour le relire.

      Vous ne serez donc pas étonné si je  le recommande à tous ceux et celles qui ont pareillement des interrogations sur l'Afrique. Je ne suis pas autorisé à vous livrer plus que les quelques lignes ci-après de la présentation du journal LeMonde, mais en trouverez facilement le texte complet en tapant : Moussa KONATE LeMonde  ou  Afrique maudite LeMonde KONATE . Tapez aussi SMA KONATE AFRIQUE et vous aurez un autre excellent commentaire qui vous confirmera que l'auteur a bien analysé où se situait une part importante des difficultés du Continent Noir.

      Sachez aussi que j'ai été (et le suis toujours) à ce point convaincu que ce livre fournit un grand nombre de clés pour la compréhension des difficultés du Développement en Afrique, que j'ai acheté 2 autres exemplaires de l'ouvrage : l'un que j'avais envoyé à mon ami Mamadou, adjoint au maire de Diofior et prof à l'Ecole Normale de DAKAR (exemplaire qui devrait aussi être lu par les étudiants), et le deuxième que j'ai voulu mettre à la disposition des membres des 2 associations présentées dans le blog. S'il y a parmi les lecteurs nivernais du Blog des personnes intéressées par la lecture du livre, signalez-vous, je ferai mon possible pour vous le faire parvenir.

        Pourquoi l'Afrique reste-t-elle la lanterne rouge du monde ? Peut-elle s'en sortir ? Parmi les ouvrages publiés à l'occasion du cinquantenaire des indépendances, celui de l'écrivain malien Moussa Konaté livre la profession de foi limpide, profonde et courageuse d'un Africain amoureux de son continent, . . . . . .

 . . . . . . .Il s'agit non seulement de déconstruire les clichés occidentaux, mais surtout de porter la plume dans la plaie, en pointant la part africaine des responsabilités. . . . . . . . . . .En Afrique, tout repose sur "un pacte entre l'individu et la société basé sur la soumission à la famille auquel tout est subordonné, même l'amour", . . . . . . . .

       . . . . . . Le poids de la famille engendre une difficulté à s'isoler qui freine la lecture et l'étude, favorise la médiocrité intellectuelle. L'obligation de verser ses revenus, même maigres, dans le "tonneau sans fond de la solidarité" entrave l'épargne, l'initiative et donc le développement . . . . . . .

            Sans se renier, ils doivent "réformer d'urgence leur modèle de société". . . . . . .Libérer l'individu, interdire la polygamie et les mutilations sexuelles, instaurer l'école obligatoire et la transparence des revenus des dirigeants...

je vous présenterai prochainement d'autres ouvrages "éclairants" ; ne vous avais-je pas déclaré dans les objectifs du Blog  que je voulais faire partager la représentation la plus juste possible !

affiche d'invitation au voyage de 2012  ;  la constitution d'un groupe et la préparation du voyage seront à l'ordre du jour de

                              l' Assemblée Générale de  "2 mains...le monde solidaire"  le 03 février 2012  

        cette invitation au voyage est  ( bien sûr ! )  également destinée à tous les lecteurs du blog ainsi informés                      

la meilleure lisibilité de la carte sera obtenue par son agrandissement :

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